gerard férolles a écrit :A la maison je composte mes épluchures de légumes, le marc de café, mes tontes et débris végétaux. Mais je n'y ajoute surtout pas de sac en plastique !
Je pense qu'en bon écolo, l'utilisateur de toilettes sèches vide le sac et ne composte que son contenu ???
Oui mais il n'y a pas de composteur dans un CC !
Le sac va à la poubelle et je me vois mal vider le sac : je pense -un peu - aux éboueurs.
Au fait où met-on les couches de bébé, les excréments de chiens que leurs maîtres, les ceusses bien éduqués, ramassent dans la rue avec un sac plastique ?
Il est difficile d'être un pur écolo quand on pratique le CC : un vrai écolo marcherait à pied et prendrait les transports en commun quand obligé.
L'intérêt des toilettes sèches, dans notre cas, est surtout par rapport à l'indépendance que ça procure (nous "faisons" surtout du libre) : on trouve plus facilement des poubelles que des aires où vidanger, en tous cas hors de France (nos principales destinations ne sont pas françaises), également moins de ravitaillement en eau, et la litière pour chats (qui a des conditionnements plus pratiques que la sciure) se trouve dans beaucoup de contrées maintenant.
petugue a écrit :Alors pourquoi ne pas avoir conservé cette solution ?
Ma femme continue à utiliser cette solution à 100%, pour ma part, je lui suis un peu moins fidèle. Tout dépend de l'endroit où nous entraînent nos pérégrinations et des ressources du coin.
L'inconvénient, c'est que le cabinet de toilette de notre fourgon n'est pas conçu pour des vraies toilettes sèches (le prochain, s'il y en a un, sera sans doute toujours du sur mesure Isère Evasion, et je vais réfléchir à un système en m'inspirant de certaines solutions vues sur le net).
Notre système actuel utilise la cuvette du Thetford sur laquelle le sac vient se coincer; cette cuvette n'est pas spécialement grande et ne garantirait pas que les matières ne s'échappent lors d'un freinage, donc obligation de retirer le sac et de s'en débarrasser quand on croise un conteneur poubelle, ce qui ne minimise pas le nombre de sacs plastiques.
Egalement, si on laissait le sac (bio dégradable) ouvert plusieurs jours dans un seau adéquat (assez profond), il faudrait prévoir une aération sur le toit (de la même manière que notre SOG actuel dont l'évacuation est sur le toit du fourgon, combinée avec un évent haut du réservoir des eaux usées).